À 18 ans, le jeune Toulousain est admis au Cours Jean Périmony à Paris. En 1982, il intègre l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre. Avant son entrée à la Comédie-Française, Christian Gonon est remarqué pour ses interprétations du comte de Guiche dans Cyrano de Bergerac de Rostand dirigé par Jérôme Savary en 1983, de d’Artagnan dans Les Trois Mousquetaires par Jean-Louis Martin-Barbaz (prix Jean Marais du meilleur comédien en 1991) et de Lacroix dans La Mort de Danton de Büchner mise en scène par Philippe Lanton en 1998. Après avoir joué Eilif dans Mère Courage et ses enfants de Brecht mise en scène par Jorge Lavelli, Christian Gonon entre à la Comédie-Française le 1er juillet 1998, dont il devient sociétaire le 1er janvier 2009. Il se distingue dans de nombreux rôles, parmi lesquels Maxime dans Cinna de Corneille mis en scène par Simon Eine, Bassanio dans Le Marchand de Venise dirigé par Andrei Serban, l’Homme et le Renard dans Fables de La Fontaine sous la direction de Robert Wilson, Cassius dans Tête d’or de Paul Claudel par Anne Delbée, De Ciz dans Partage de midi du même auteur dirigé par Yves Beaunesne, Gremio dans La Mégère apprivoisée de Shakespeare mise en scène par Oskaras Koršunovas. Il joue dans Ubu roi de Jarry sous la direction de Jean-Pierre Vincent et dans Un fil à la patte de Feydeau sous celle de Jérôme Deschamps. Denis Podalydès le dirige à deux reprises: dans Cyrano de Bergerac de Rostand puis dans sa version de Lucrèce Borgia de Victor Hugo. Plus récemment Christian Gonon joue dans les spectacles d’Éric Ruf (il est Tybalt dans Roméo et Juliette de Shakespeare), de Katharina Thalbach (La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Brecht), de Lars Norén (qui crée Salle Richelieu sa dernière pièce, Poussière) ou encore de Clément Hervieu-Léger (L’Éveil du printemps de Wedekind).
Au cinéma, il tourne, entre autres, sous les directions de Sébastien Gabriel dans Et si je parle (2005) et de Guillaume Georget dans Les hommes sont des rêves (2011), ainsi que dans différents courts-métrages dont Memento de Jean-Max Peteau (1992) qui remporte le grand prix d’Avoriaz et le prix du public de Clermont-Ferrand. Il est la voix française de Colin Firth et de Christoph Waltz dans de nombreux films.
À la mise en scène, Christian Gonon présente la pièce jeune public de Fabrice Melquiot Bouli Miro au Studio-Théâtre en 2004, dans laquelle il tient aussi le rôle-titre. En 2016, il adapte et interprète, dans le cadre des Singulis, Compagnie de Samuel Beckett, dont une première version scénique fut interprétée à la Comédie-Française par Pierre Dux en 1984.
Cette saison, il reprend son rôle de Ned Land et la manipulation de marionnettes dans 20 000 lieues sous les mers d’après Jules Verne, mis en scène par Christian Hecq et Valérie Lesort au Théâtre du Vieux-Colombier, ainsi que celui du Comte dans Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée de Musset dans la mise en scène de Laurent Delvert au Studio-Théâtre. Il propose également un Grenier de acteurs le 8 janvier, lecture d'extraits de La pensée, la poésie et le politique - dialogue avec Jack Ralite par Karelle Ménine, Salle Richelieu à la Coupole.
Après une formation à l’École-Théâtre de la Belle de Mai, Pierre Louis-Calixte fait ses débuts au sein de la Compagnie Carcara. En 2001 au Festival d’Avignon, il tient le rôle-titre dans "Macbeth" de Shakespeare sous la direction de Sylvain Maurice. Il incarne ensuite Pinocchio dans la pièce homonyme de Carlo Collodi pour Nicolas Fleury au CDN Poitou-Charentes. Claire Lasne-Darcueil le distribue dans "L’Homme des bois" de Tchekhov puis dans "Dom Juan" de Molière, Joël Jouanneau dans "Gouaches" de Jacques Serena et dans "Dickie" d’après "Richard III" de Shakespeare et Claudia Stavisky dans "Cairn" d’Enzo Cormann.
Engagé dans la troupe de la Comédie-Française en 2006, Pierre Louis-Calixte est nommé 524e sociétaire en 2013. Il fait ses débuts dans le rôle de Cléante dans "Tartuffe" de Molière mis en scène par Marcel Bozonnet. Il joue ensuite dans de nombreuses pièces du répertoire classique : "Cyrano de Bergerac" d’Edmond Rostand et "Lucrèce Borgia" de Victor Hugo par Denis Podalydès, "L’Avare" de Molière par Catherine Hiegel, "Le Banquet" de Platon par Jacques Vincey, "Le Jeu de l’amour et du hasard" de Marivaux par Galin Stoev, "Roméo et Juliette" de Shakespeare par Éric Ruf, "Phèdre" de Sénèque par Louise Vignaud. Il joue également pour Jean-Pierre Vincent dans "Ubu roi" d’Alfred Jarry, "La Dame aux jambes d’azur" de Labiche et "Dom Juan ou le Festin de pierre" de Molière; pour Jacques Lassalle dans "Figaro divorce" d’Ödön von Horvàth ; pour Arnaud Desplechin dans "Père" de Strindberg.
Dans le répertoire contemporain, Michel Vinaver le distribue dans se pièce "L’Ordinaire", Fausto Paravidino dans "La Maladie de la famille" M. et Pascal Rambert dans "Une vie". Il interprète Louis dans "Juste la fin du monde" de Jean-Luc Lagarce mis en scène par Michel Raskine (Molière 2008 du spectacle de Théâtre public). Alain Françon le met en scène dans "La Mer" d’Edward Bond, Cédric Gourmelon dans "Haute surveillance" de Jean Genet, Marc Lainé dans "Construire un feu" de Jack London et Éric Ruf dans "La Vie de Galilée" de Brecht.
En 2017, il présente son premier seul-en-scène, "Le Bruiteur" de Christine Montalbetti, qui le met en scène en 2019 dans "La Conférence des objets".
Il tourne au cinéma sous les directions d’Alain Guiraudie ("Ce vieux rêve qui bouge" et "Voici venu le temps"), François Ozon ("Le Refuge") et Patrick Mille ("Mauvaise fille").
Pierre Louis-Calixte à la Comédie-Française en 2021-2022 :
Nouvelles productions
– Seul-en-scène "Molière-Matériau(x)" de et par Pierre Louis-Calixte (STUDIO, 6 > 24 avril)
– "Le Crépuscule des singes" d'Alison Cosson et Louise Vignaud par Louise Vignaud (Vieux-COLOMBIER, 1er juin > 18 juillet)
À la table en public
– "Le Sicilien ou l'Amour peintre" de Molière par Nicolas Lormeau (STUDIO 7 mars, EN LIGNE 26 mars)