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Mardi 1 Août 2023
Adèle Charvet, Marina Monzó, Alexandre Duhamel, Alphonse Cemin
Les Grandes Voix
Cette soirée réunit la nouvelle génération des grandes voix d’Opéra, multi primée et programmée sur les plus grandes scènes dans le monde. Ils sont jeunes, drôles et tellement talentueux !

*Cette soirée est placée sous le parrainage exclusif d'Aline Foriel-Destezet.
Rossini, Barbier de Séville « Una voce poco fa » A. Charvet
Mozart Don Giovanni
« La ci darem la mano » A. Charvet / A. Duhamel
« Madamina » A. Duhamel
Mozart, Cosi fan tutte « Ah guarda sorella » A. Charvet / M. Monzó
Mozart, La Flûte enchantée « Bei Männern » M. Monzó / A. Duhamel
Mozart, Rondo en ré majeur K485 piano solo, A. Cemin
Puccini, La bohème « Quando m’en vo » M. Monzó
Rossini, La Cenerentola « Non piu mesta » A. Charvet

***

Donizetti, Don Pasquale « Quel guardo il cavaliere » M. Monzó
Bizet, Carmen
« Séguedille » A. Charvet
« Votre toast je peux vous le rendre » A. Duhamel
« Si tu m’aimes » A. Charvet / A. Duhamel
Albéniz, Asturias piano solo, A. Cemin
Lara, Granada A. Duhamel
Chapi, Carceleras « Las hijas del Zebedeo » M. Monzó

Tarifs :

Catégorie 1 - 80€
Catégorie 2 - 60€
Catégorie 3 - 40€
Tarif réduit (cat. 2 et 3) - 30€
PMR : Réservation par téléphone obligatoire

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Château de la Moutte
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au programme
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Adèle Charvet
Mezzo-soprano
Adèle Charvet est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Très attachée à l’art de la scène, elle aborde des rôles de premiers plans du répertoire baroque (le rôle-titre de Serse de Haendel, Hermione dans Cadmus et Hermione de Lully…), du répertoire mozartien (Idamante dans Idomeneo…), du bel canto italien (Rosina dans Il Barbiere di Siviglia…), ou encore du répertoire français (rôle-titre de Carmen, Ascanio dans Benvenuto Cellini, Sélysette dans Ariane et Barbe-bleue de Dukas, Mélisande dans Pelléas et Mélisande…).
Sa jeune carrière la mène déjà, à l’opéra comme en concert, sur les plus grandes scènes : l’Opéra d’Amsterdam, le Barbican Center, le Royal Opera House Covent Garden à Londres, la Philharmonie de Berlin, le Théâtre du Capitole de Toulouse, l’Opéra national de Paris, l’Opéra royal de Versailles, l’Opéra Comique, l’Opéra national de Bordeaux, l’Opéra de Lyon, le Festival d’Aix-en-Provence, le Festival de Verbier.
Passionnée par le répertoire de la mélodie et du Lied, elle est très régulièrement invitée à se produire en récital avec le pianiste Florian Caroubi.

Parmi ses projets récents et à venir : citons Carmen (Mercédès) à l’Opéra de Paris et avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, La Cenerentola (Angelina) au Capitole de Toulouse, Carmen (rôle-titre) et Giulietta et Romeo de Zingarelli à l’Opéra royal de Versailles, Ariodante (rôle-titre) à l’Opéra national du Rhin, Le Journal d’Hélène Berr, une création de Bernard Foccroulle avec le Quatuor Béla en tournée en France, Les Troyens (Ascagne) avec le Monteverdi Choir and Orchestra, Le Nozze di Figaro (Cherubino) au Festival de Glyndebourne et, en concert, la Messe n°5 de Schubert avec le London Symphony Orchestra, Les Nuits d’été avec l’Orchestre National de Metz, Grisélidis avec l’Orchestre de l’Opéra National Montpellier Occitanie à Montpellier et au Théâtre des Champs-Élysées, Orlando furioso avec l’ensemble Matheus…
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Marina Monzó
Soprano
Marina Monzó est née à Valence en 1994. Après avoir étudié la flûte, elle obtient son diplôme de chant au Conservatorio Superior de Música de Valencia. En 2016, elle fait ses débuts sur scène à l'Opéra de Bilbao, où elle interprète le rôle-titre dans La sonnambula.
Elle poursuit ses études vocales à l'Accademia Rossini de Pesaro sous la direction d'Alberto Zedda, chantant plusieurs années au Rossini Opera Festival. Elle perfectionne sa technique vocale avec Isabel Rey, Gioacchino Zarrelli, Mariella Devia, Daniela Dessi, Renata Scotto, entre autres.
Marina a chanté les rôles de La Contessa di Folleville dans Il viaggio a Reims de Rossini à Pesaro, Ines dans La Favorita de Donizetti, Gilda dans Rigoletto de Verdi au Teatro San Carlo de Naples et aux Théâtres de la Ville de Luxembourg, Giulia dans La scala di seta de Rossini, au Royal Opera House of Muscat et au Rossini Opera Festival, ainsi que Susanna dans Le nozze di Figaro de Mozart et Zerlina dans Don Giovanni de Mozart, au NCPA de Pekin, Fluvia dans La pietra del paragone au Rossini Opera Festival, Marola dans La tabernera del puerto au Teatro de la Zarzuela, Norina dans Don Pasquale et Adina dans L'elisir d'amore de Donizetti au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino et Despina dans Così fan tutte de Mozart au Palau de les Arts de Valence.

Parmi ses engagements récents, citons ses débuts dans le rôle de Donna Anna dans DON GIOVANNI au Welsh National Opera, ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit dans DIE ZAUBERFLÖTE de Mozart au Bayerische Staatsoper de Munich et IL VIAGGIO A REIMS au Deutsche Oper de Berlin. Elle se produira prochainement dans LA SONNAMBULA à Liège, DON PASQUALE à Palerme, LA VIOLATION DE LUCREZIA et MEDEE à Madrid, RIGOLETTO à Las Palmas et Berlin, DIE ENTFUHRUNG AUS DEM SERAIL à Munich.
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Alexandre Duhamel
Barython
Alexandre Duhamel interprète cette saison Alberich (Siegfried) au Staatsoper de Stuttgart, le Vice-roi (La Périchole) dans une nouvelle production de Laurent Pelly avec Marc Minkowski au Théâtre des Champs-Élysées, Golaud (Pelléas et Mélisande) à l'Opéra de Lille avec François-Xavier Roth, Don Giovanni et Alfonso (Così fan tutte) à l'Opéra Royal de Versailles, Lescaut (Manon) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et Marcello (La Bohème) à nouveau au Théâtre des Champs-Élysées.

Adolescent, il se passionne pour le théâtre et fait partie d'une troupe pendant plusieurs années avant de découvrir le chant avec Yves Sotin. Après une licence de journalisme à l'Institut Français de Presse, il est reçu à l'unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il suit l'enseignement de Malcolm Walker. Il participe également aux master classes de Malcolm King, Tom Krause et Alain Fondary. Il se perfectionne ensuite auprès de Susan Mc Culloch.

En 2009, il entre à l’Atelier lyrique de l’Opéra National de Paris et fait ses débuts à l'Opéra de Paris sous la baguette de grands chefs d’orchestre tels que Philippe Jordan (Gianni Schicchi, Carmen, Le Roi Arthus), Michel Plasson (Werther), Alain Altinoglu (Faust), Marc Minkowski (Mireille) ou encore Carlo Rizzi (Don Carlo, La Fanciulla del West).
Ses qualités musicales et son aisance scénique lui permettent d'être rapidement invité sur de grandes scènes françaises et internationales : Don Giovanni (Don Giovanni) et Alfonso (Così fan tutte) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, Zurga (Les Pêcheurs de Perles, Bizet) à la Salle Pleyel aux côtés de Roberto Alagna et Nino Machaidze, Panthée (Les Troyens, Berlioz) à la Scala de Milan, Le Vice-roi (La Périchole, Offenbach) au Festival de Salzbourg, Golaud (Pelléas et Mélidande, Debussy) à l'Opéra City Concert Hall de Tokyo, Escamillo (Carmen) au Tokyo New National Theatre, Thoas (Iphigénie en Tauride, Gluck) au Théâtre des Champs-Élysées, Huascar (Les Indes Galantes, Rameau), Cithéron (Platée, Rameau), Mordred (Le Roi Arthus, Chausson) à l'Opéra National de Paris, Nevers (Les Huguenots, Meyerbeer) au Grand Théâtre de Genève, Sancho (Don Quichotte, Massenet), Paolo (Simone Boccanegra, Verdi), Le Grand-Prêtre (Samson et Dalila, Saint-Saëns), Lescaut (Manon, Massenet) et Golaud (Pelléas et Mélisande) à l'Opéra National de Bordeaux, Le Grand-Prêtre (Alceste, Gluck) à l’Opéra de Lyon et au Teatro Nacional de São Carlos de Lisbonne, Harasta au Festival de Glyndebourne (La Petite Renarde rusée, Janacek), Marcello (La Bohème, Puccini) et Paolo (Simone Boccanegra, Verdi) à l'Opéra de Marseille, Guglielmo (Così fan tutte, Mozart) et Escamillo (Carmen) au Théâtre du Capitole de Toulouse, l'Horloge et le Chat (L'Enfants et les Sortilèges, Ravel) à L'Opéra Garnier puis à Monaco et Seattle, Ramiro (L'Heure espagnole, Ravel) à Stuttgart, au Prinzregententheater de Munich et à Toulouse, Zurga (Les Pêcheurs de Perles) et Ping (Turandot, Puccini) à l'Opéra de Nice...

En concert, il fait ses débuts en 2018 aux BBC Proms (Pour les funérailles d'un soldat, L. Boulanger) au Royal Albert Hall à Londres, participe en 2021 à La Nuit des Rois (R. Schumann) sous la direction de Laurence Equilbey à la Seine Musicale et chante Méphistophélès (Faust & Hélène, Boulanger) à l'Auditorio Nacional de Madrid. Il donne régulièrement des récitals de Mélodie française et de Lied : Au festival d'Aix-en-Provence, au Théâtre Antique d'Orange pour le 40ème anniversaire des Chorégies, à l'Amphithéâtre et au Studio Bastille, au Corum de Montpllier pour le Festival Radio France, à l'Opéra de Bordeaux...
Son répertoire s'étend également à la Musique Sacrée : L'Enfance du Christ de Berlioz (Auditori de Barcelona, Warsaw Philharmonic Orchestra et Aarhus Musikhuset, Auditorium National de Lyon), le Requiem de Fauré (Festival de Saint-Denis), La Messa di Gloria de Puccini, La Petite Messe Solennelle de Rossini (Théâtre du Capitole), Les Sept dernières paroles du Christ de T. Dubois...

Il a participé à deux enregistrements de Pelléas et Mélisande dans le rôle de Golaud, d'abord avec Pierre Dumoussaud et l'Orchestre National de Bordeaux puis sous la direction de François-Xavier Roth et l'Orchestre Les Siècles. Il a également enregistré à deux reprises Ramiro (L'Heure Espagnole, Ravel) avec Stéphane Denève puis Asher Fish, ainsi que le rôle du Vice-roi (La Périchole, Offenbach) avec Marc Minkowski. Alexandre Duhamel a été nommé dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de la Musique, a été élu par l'Adami Révélation Lyrique de l’année et a reçu les Prix Lyriques du Cercle Carpeaux et de l'Arop, qui récompensent chaque année un jeune chanteur s'étant particulièrement distingué au cours d'une saison sur la scène de l'Opéra de Paris.
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Alphonse Cemin
Après avoir étudié le piano et la flûte traversière aux CNR de Boulogne-Billancourt et de Paris, Alphonse Cemin suit, au CNSM de Paris, les classes d’analyse, d’accompagnement au piano, de musique de chambre, de mélodie et de lied. Il est, en 2008, l’un des six fondateurs du Balcon, et prend une part active à tous ses projets, en tant que pianiste, chef de chant, conseiller artistique ou directeur musical.
Chef d'orchestre, il dirige récemment les Indes galantes de Rameau et Bureau 470 de Tomás Bordalejo au Teatro Colón de Buenos Aires, Into The Little Hill de George Benjamin au Théâtre de l’Athénée et à l’Opéra de Lille, ainsi que La Métamorphose de Michaël Levinas au Festival Musica.
Au piano, Alphonse se produit régulièrement en récital avec la soprano Julie Fuchs, avec laquelle il enregistre les mélodies de jeunesse de Mahler et Debussy, ainsi qu’avec de nombreux chanteurs (Damien Pass, Marianne Crebassa, Léa Trommenschlager…), des partenaires de musique de chambre (Jean-Guihen Queyras, Tabea Zimmermann, les quatuors Von Kuijk et Zaïde…) et des orchestres et ensembles (Ensemble intercontemporain, Mahler Chamber Orchestra…).
Au sein du projet, initié par Le Balcon, d’intégrale du cycle opératique Licht de Karlheinz Stockhausen, il interprète l'accompagnateur de Michaël à l’Opéra Comique et au Southbank Centre de Londres puis la créature du rêve de Lucifer à la Philharmonie de Paris. Alphonse Cemin est également, depuis 2014, le directeur musical des Lundis Musicaux au Théâtre de l’Athénée, une tradition de récitals qu’il y a fait renaître après les concerts mythiques imaginés par Pierre Bergé ; en 2020, Dame Felicity Lott, Sebastian Wybrew, Sabine Devieilhe, Mathieu Pordoy, Léa Trommenschlager et Bruno Delepelaire viendront s’y produire. Il sera prochainement en concert en concert aux festivals de Saint-Denis et Salzbourg avec Le Balcon, et dirigera l’Orchestre philharmonique de Radio-France avec Barbara Hannigan en juin 2020 pour Les Quatre Chants pour franchir le seuil de Gérard Grisey. Lors de la saison prochaine il dirigera l’orchestre de l’Opera Ballet Vlaanderen dans le ballet Un moto di gioia de Anne Teresa de Keermaeker ainsi que l’orchestre de chambre de Paris.
Alphonse Cemin est en 2010 le pianiste lauréat HSBC de l’académie du festival d'Aix-en-Provence et reçoit en 2013 le prix d'interprétation des Stockhausen Kurse Kürten. En 2017 il reçoit le prix Gabriel Dussurget du festival d’Aix-en-Provence.
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